Hélena et Guy Motais de Narbonne exposent la totalité de leur très jolie collection au musée des Beaux-Arts d’Orléans. Au milieu de ce bel ensemble que nous connaissons bien pour l’avoir vu à de nombreuses reprises dans leur appartement, un tableau nous a intrigué, nous est apparu sous un jour nouveau, d’abord par sa beauté et son pathos très affirmés, mais aussi par son attribution : Giuseppe Bazzani (1690-1769).
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Depuis quelques mois, l’affaire avait fuité. Normal : un nouveau Georges de Latour avait été découvert ! Où ? Chez qui ? Par qui ? Impossible d’en savoir plus. Jean-Pierre Cuzin, interrogé à l’occasion d’un bon déjeuner, ne moufte pas, nous signifiant qu’il ne peut pas en parler. Pierre Rosenberg, plus disert, nous invite chez lui à venir voir la photo qu’il avait découpée et annotée du catalogue de la vente où le tableau était apparu (Christie’s Londres, 22 septembre 1999, lot 542, « circle of Cavarozzi »). Goguenard, il pointe la note qu’il avait prise à l’époque : « je connais cette main ! » Je réplique : « pas facile à comprendre ». « Il faut le voir », rétorque-t-il. Nous en restons là, interdits quand même...
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Tout le monde ne parle plus que de ça, du prix « record » obtenu par le Christ de Léonard (ill. 1).
Comme cet été du transfert de Neymar pour le PSG : mêmes montants astronomiques, presque abstraits. Des vies, des siècles de travail accumulés d’un homme normal n’y suffiraient pas ! Ce sont les mêmes qui fabriquent des équipes de football avec l’argent-roi que ceux qui achètent une image fanée du roi des peintres (ill. 2). Le football ne ressemble plus à rien depuis l’arrêt Bossman, le marché de l’art depuis quelques jours non plus !
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Après l’avoir débusqué, soutenu, défendu. Après l’avoir vu, in situ, parfaitement restauré et du coup loué. Après être resté interdit, douteux, à l’occasion d’une troisième visite totalement déstabilisante, jusqu’à le trouver « idiot », c’est une rencontre récente avec les Comédiens italiens de Washington qui nous a remis en selle et définitivement convaincus de l’autographie du Pierrot du Getty.
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En juin 2007 nous faisions l’acquisition chez Christie’s, comme « attribué à Louis-Joseph Le Lorrain », d’une majestueuse nature-morte.
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Ce très élégant portrait du Musée Magnin à Dijon, un des plus beaux du siècle par son naturel et son élégance, n'a jamais cessé de fasciner...
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La grande Vanité du Louvre à toujours été rapprochée de Georges De La Tour depuis son acquisition en 1946.
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Rares sont les directeurs de Musée, surtout américains, qui prennent le risque d’acquérir un tableau critiqué...
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Avec les travaux dans les Musées les tableaux bougent, notre regard avec.
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Les confrontations sont toujours très éloquentes et cette Vertumne fraichement acquise n'est apparemment pas dans la bonne salle!
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L'exposition Delacroix qui se tient actuellement à la Caixa de Madrid est féerique et devrait même convaincre ceux qui ont des doutes sur l'importance de cet artiste.
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Jeff Koons, le plus cher de nos modernes, collectionne les tableaux anciens ! Lumineuse idée de lui proposer, en prosélyte zélé, d’être le porte étendard du premier Salon de la peinture ancienne, Paris-Tableau, en prêtant trois tableaux issus de sa collection...
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De qui est ce bouleversant tableau à la matière crémeuse et au dessin ciselé ?
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