Et pourquoi pas Champaigne?

Ce très élégant portrait du Musée Magnin à Dijon, un des plus beaux du siècle par son naturel et son élégance, n'a jamais cessé de fasciner : il a été appelé Vouet, Lesueur, Mellin, mais, à notre connaissance, jamais Philippe de Champaigne! Or c'est à cet artiste, et comme un autoportrait de jeunesse, que nous aimerions proposer de le donner aujourd hui : la beauté du regard, mélange de retenue et d’intelligence, l'élégance de la pose, ambitieuse mais juste, la discrétion du pinceau, le dessin impeccable, la légèreté de la matière nous renvoie irrésistiblement au Portrait d’Arnaud d’Andilly du Louvre.

ou à celui de Jacques Lemercier de Versailles